L’évolution du masque de gardien de but
Le premier masque de gardien de but de la NHL
Le membre du Temple de la renommée de la LNH, Jacques Plante, gardien de but dans la Ligue nationale de hockey pour les Canadiens de Montréal dans les années 1960, est l’incarnation même du masque de gardien de but. Au moment où les gardiens de but n’osaient pas porter de masque de peur de passer pour des lâches, Plante a fait fi des critiques et a osé porter le premier masque fait à la main, après avoir reçu une rondelle en plein visage lors d’un match contre les Rangers de New York. Ce masque, fait de toile de fibre de verre et de résine de polyester, était un moule du visage de Jacques Plante. À la grande déception de l’entraîneur‑chef Toe Blake, Plante a continué de porter le masque une fois son visage guéri, ce qui l’a mené à une série de 18 victoires pour les Canadiens. Et lorsque Blake a insisté pour que Jacques Plante ne porte pas le masque, les Canadiens ont perdu 3-0 contre Detroit. Dès lors, Jacques Plante a porté son masque lors de chaque partie réglementaire. Cette année-là, les Canadiens ont remporté leur cinquième Coupe Stanley de suite, et le masque a commencé à faire partie de l’équipement quotidien des gardiens de but.
Améliorations apportées à la conception du masque
La première conception du masque offrait peu de protection aux yeux et ne dissipait pas bien la chaleur. Des améliorations ont donc été apportées et ont incité à une autre innovation, le Bretzel. Ce modèle fait de tiges qui suivaient les contours du visage du gardien était fabriqué en fil de fibre de verre. Ensuite, des consultations auprès d’ingénieurs ont permis de changer le design et d’ajouter des renfoncements afin de faire dévier les rondelles qui frappaient le masque et de disperser l’énergie. Peu de temps après, Jacques Plante a démarré l’entreprise Fibrosport où il a pu produire ses masques en grande quantité pour les vendre aux gardiens de but partout au pays. Ces masques faits sur mesure sont devenus populaires non seulement auprès des joueurs professionnels, mais également auprès des joueurs amateurs et des associations de hockey mineur. À partir de ce moment‑là, les entraîneurs d’équipe ont eu la responsabilité de s’assurer que les masques étaient faits sur mesure pour les joueurs.
Un entraîneur des Red Wings de Détroit, Lefty Wilson, a apporté d’importantes améliorations avec sa propre création d’un masque de gardien de but le plus léger possible; de grandes ouvertures pour les yeux, une fente pour la bouche et une bonne ventilation pour diminuer l’accumulation de chaleur. Ernie Higgins, un plombier de la ville de Boston, a suivi les traces de Wilson en créant des masques d’un style jamais vu auparavant : deux fentes de forme triangulaire sur les joues et des petits trous en forme de « T » au niveau du front. Ce masque a gagné en popularité et des gardiens de but de la LNH comme Gerry Cheevers et Eddie Johnson ont commencé à porter les masques de Higgin pour finalement en faire leur masque favori. Ils s’agissaient des premiers masques qui couvraient le visage au‑delà des oreilles et du front, qui offraient une protection contre les commotions cérébrales et les blessures à la tête. Des coussinets supplémentaires ont aussi été placés aux endroits plus propices aux coups faisant de la nouvelle génération de masques bien plus que de simples boucliers. À l’arrivée des années 1970, Gerry Cheevers et Doug Favell lancent une nouvelle mode en peignant et en décorant leur masque de gardien de but avant les parties. Cheevers a d’ailleurs été reconnu pour les points de suture qu’il dessinait sur son masque chaque fois qu’il recevait une rondelle au visage. Le premier masque en couleurs a été porté par Jim Rutherford des Penguins de Pittsburgh. À la fin des années 1970, 80 % des gardiens de but de la LNH portaient des masques avec des dessins de couleurs. Le masque n’était plus seulement une pièce d’équipement de protection, mais également une pièce d’art. L’intimidation et l’allégorie étaient les principaux thèmes que l’on retrouvait dans les designs.
Le masque de gardien de but d'aujourd'hui
Le premier masque hybride a ensuite suivi, grâce à Greg Harrison et Dave Dryden qui ont combiné les éléments clés de sécurité du casque de hockey avec l’ajustement possible et la résistance aux coups du masque en fibre de verre. Il était composé d’une pièce à l’avant et d’une pièce à l’arrière ainsi que des courroies avec lesquelles le gardien pouvait serrer et desserrer son masque. Aujourd’hui, on peut encore voir des gardiens professionnels porter ce masque, maintenant fabriqué en kevlar et en fibre de carbone. Les joueurs peuvent désormais personnaliser leur masque afin qu’il soit aux couleurs de leur équipe ou encore aux couleurs de leur personnalité.
Le masque de gardien de but a parcouru un long chemin et continuera d’évoluer puisque les entreprises et les fabricants lancent de nouveaux produits dans le but de continuellement améliorer la protection et la performance. Votre spécialiste des casques de la Source du Sport s’assurera que non seulement votre casque vous protège bien, mais qu’il soit à la hauteur de vos attentes.
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